Tarn : Préfecture et conseil départemental

Département illustration

Bienvenue dans le département du Tarn (81) qui se situe dans la Région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées. La ville administrative la plus importante (chef Lieu) est Albi.
Le département du Tarn est composé de 46 conseillers départementaux. Le Conseil Général du Tarn intègre 2 arrondissements, avec 23 cantons.

Découvrez la liste des mairies dans le département du Tarn, ainsi que les résultats des élections cantonales 2011 dans le département du Tarn (81).

Le département du Tarn en bref

Habitants 378 947 (en 2012)
Communes 324
Surface 5758 Km² (66 Hab/Km²)
Région Languedoc Roussillon Midi Pyrénées
Chefs-lieux

Le département du Tarn en quelques mots

Le département du Tarn a longtemps été tiraillé entre l’influence du Languedoc et celle de la Gascogne, mais il s’est historiquement imposé grâce à l’importance croissante accordée à Albi et à Castres. Dès lors, les conflits religieux ont été les principaux troubles qui ont affecté le département jusqu’à ce qu’il obtienne son nom en 1790.


Le climat du Tarn est à la fois océanique, méditerranéen et est affecté par l’influence des montagnes. Il profite d’un hiver doux et d’un été pluvieux, avec des températures toutes aussi douces, et un ensoleillement très fluctuant en fonction de la localité que vous choisirez !


Economiquement, le Tarn fait confiance à une agriculture productive, et surtout à un élevage ultra performant, pour 673 500 animaux. Par ailleurs, même si la reconversion de l’industrie a été difficilement vécue, des zones de recherche à la pointe de la technologie se sont développées autour d’Albi et de Castres.


Le tourisme est l’un des atouts principaux du département car le département a su mettre en valeur ses villages et des villes sublimes, comme Castres ou encore Cordes-sur-Ciel, élu village préféré des français en 2014. Albi, en tant que merveilleuse cité épiscopale, a été saluée pour sa beauté par l’UNESCO, et est aussi l’une des villes les plus visitées de la région.


Le Tarn, en tant que digne département du sud-ouest, produit lui aussi son lot de foie gras et de magret de canard. Cependant, les véritables spécialités du département tournent davantage autour de la poumpet, de la croustade, ou encore du vin de Gaillac.


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Histoire et situation géographique

Le département du Tarn fait partie de la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et sa préfecture est Albi, dit, la rouge.

Historiquement, comme une grande partie des Midi-Pyrénées, le Tarn a été peuplé très tôt, jusqu’en 500 000 avant notre ère, si on en croit les silex retrouvés dans la vallée de la Vère. L’arrivée de l’Homo Sapiens en 35 000 avant notre ère a été ensuite attestée par la découverte de plusieurs oppida, notamment dans les alentours d’Albi.

Les Rutènes, peuple celte venant de l’est, s’installent dans la région au IVème siècle avant notre ère, et fondent leur capitale, alors nommée Segodunum, aujourd’hui appelée Rodez. Dans la partie ouest du département, ce sont les redoutables Volques Tectosages qui règnent et imposent leur domination. Ce furent aussi eux qui, en dehors des troupes de Vercingétorix, montrèrent le plus de résistance à la conquête de César au Ier siècle avant notre ère. Après la conquête de la Gaule et son passage à l’état d’Aquitaine, Castres, Albi et surtout Montans se développent. Thermes, amphithéâtres, forums, les villes se romanisent et se dynamisent dans cette direction.

Lorsque les Wisigoths conquirent la région entière au Vème siècle de notre ère, ils apportent avec eux un style de vie qui est assez bien assimilé par le Tarn, à la différence de beaucoup d’autres départements qui vécurent cette invasion comme une soumission et non comme un enrichissement. A la bataille de Vouillé, en 507 de notre ère, Clovis reprend la région et unifie son royaume. Bien qu’il y ait régulièrement quelques percées sur le territoire franc de la part des Sarrazins et des Vikings, le Tarn reste dans une relative prospérité, jusqu’au IXème siècle sous Charlemagne. Le christianisme s’installe de plus en plus en profondeur dans les mœurs et ce sont les villes qui possèdent des monastères et des fonctions religieuses importantes qui émergent, comme Gaillac, Sorèze ou Castres. En réaction à cette centralisation des richesses, une civilisation occitane s’installe du côté de Toulouse et déborde sur le département par le sud. Cette discordance donna lieu à un concile qui déboucha sur une croisade qu’on nomma « La croisade des Albigeois ». Ceux qu’on nommait alors « Albigeois » étaient les hérétiques qui répondaient de cette culture occitane. Louis IX finit par soumettre définitivement l’albigeois qu’il rattache immédiatement à la souveraineté de la couronne.

Dès lors, une rancœur nourrit le cœur des opposants aux Languedociens, si bien que Toulouse, Carcassonne et Albi fondent une alliance tacite de pensée, de coutumes et de mode. Ils font construire, au cours du XVème siècle, une somme d’hôtels particuliers fastueux, qui en appellent à la culture du pastel. Le Château de Magrin en est un très bel exemple.

Au cours du XVIème siècle, les évêques d’Albi font beaucoup pour faire participer leur ville à ce nouveau mouvement du cœur et des idées : la Renaissance. C’est à cet instant que la Cathédrale Sainte-Cécile d’Albi est agrandie afin de se jucher au sommet du faste qu’on lui connaît. Au même moment les exactions se poursuivent afin de faire fléchir le moindre protestant restant sur les terres françaises, jusqu’à ce que l’édit de Nantes soit signé en 1598. Malheureusement, le département avait été déjà transformé par les massacres et les exactions. Cette histoire malheureuse fut ensuite comme sanctionnée par la nature qui accabla le Tarn pendant près de 300 ans, avec une moyenne d’une calamité tous les 7 ans : pestes, famines et sécheresses font des ravages.

Le département Albigeois est créé en 1790, puis est rapidement renommé Tarn, dans les frontières qu’on lui connaît aujourd’hui.

Climat

Le climat du Tarn est assez particulier dans sa composition étant données les influences océaniques dégradées, méditerranéennes dégradées et la présence des montagnes.

Tout d’abord les incursions océaniques apportent l’avantage des hivers doux et le désavantage des étés pluvieux. Quant au climat montagnard, il permet une canalisation d’influences froides provenant de l’ouest. Le plateau d’Anglès par exemple, reçoit chaque année jusqu’à 1600 millimètres de pluie, ce qui est très au-dessus de la moyenne nationale. A Albi par contre, l’influence méditerranéenne se fait clairement sentir, avec des températures plus élevées et des inondations plus fréquentes.

Du point des vue des températures, elles sont globalement clémentes, avec une moyenne hivernale de 2°C et une moyenne estivale de 16°C. L’ensoleillement de son côté, est à la marge entre les deux climats antagonistes océanique et méditerranéen, ce qui donne lieu à des écarts assez importants, et à une moyenne tout à fait convenable de 730 heures par an.

Economie, entreprise, agricole, industriel

28,4% de la surface totale du département est allouée à l’agriculture. Cela peut paraître peu, mais c’est en vérité assez important si on y ajoute les zones d’élevage qui occupent une grande partie des espaces montagneux. 172 000 hectares sont donc utilisés pour faire pousser du colza, du blé, du maïs et de l’orge, et ce sont quelques 673 500 animaux qui vont paître tranquillement dans les vallées et sur les versants exploitables des espaces montagneux du département. Ils apportent notamment le lait nécessaire à la production du Roquefort dans les monts de Lacaune.

Le secteur secondaire, par contre, a mal vécu la transformation de l’industrie et la déroute de secteurs tels que ceux qui se sont considérablement développés au XIXème siècle tels que la sidérurgie, l’exploitation charbonnière ou encore la métallurgie. Heureusement, une tradition de la verrerie a subsisté dans le Tarn, jusqu’à aujourd’hui, pour nous apporter des biens aussi précieux que ceux produits au sein de la Verrerie Ouvrière d’Albi.

Enfin, le secteur tertiaire a permis le développement de zones comme celle qui entoure actuellement Albi et Castres, spécialisées à la fois dans le service et le tourisme. Nous le verrons, ce dernier profite d’une double influence positive apportée par la proximité avec les départements côtiers et son absence de cote qui lui permet de jouer sur le tableau du tourisme vert. Ce dernier représente un apport non négligeable dans l’économie du département.

Le taux de chômage du Tarn était à 10.5% en 2012, ce qui est un pourcentage relativement élevé pour la période.

Attractivité touristique

Tout d’abord, commençons par la charmante cité épiscopale d’Albi qui, rappelons-le, figure au patrimoine mondial de l’UNESCO. La beauté de la ville s’exprime surtout grâce à la beauté couleur ocre et pastelle qui domine. Les arts gothique et roman cohabitent dans une architecture hors du commun, connue et reconnue. Pour traverser la ville au cours de votre exploration, vous devrez nécessairement passer à la fois sur le pont Vieux et sur le pont Neuf, le premier construit en 1035 et le second, près de 8 siècles après. On y croirait peu, tant la cohérence des couleurs et du pastel est importante dans la ville. Pour accentuer cette couleur, le Palais de la Berbie et la Cathédrale Sainte-Cécile d’Albi participent à la beauté occitane de la petite ville. Quant aux événements, le carnaval d’Albi est un événement assez exceptionnel, qui se déroule entre fin janvier et début mars, selon les années, sur deux semaines. Des chars monumentaux paradent alors dans la ville, ce qui devrait ravir toute personne de moins de 3 mètres de haut !

Il y a aussi Castres, cette très belle ville, plus vieille que la France elle-même, que vous devrez visiter. Parmi les plus beaux complexes urbains de France, le profil de Castres est parfaitement romantique et fera un parfait cadre à une petite virée de couple. Les maisons sur les berges de l’Agoût sont un parfait exemple du cachet de la petite ville multicolore, aux abords desquelles vous aurez l’opportunité de naviguer si vous prenez une petite embarcation prévue à cet effet ! Le centre-ville historique de Castres regorge de petits endroits typiques et de restaurants exceptionnels, mettant parfaitement à l’honneur la cuisine du département. Après un bon déjeuner, il est ensuite conseillé d’aller se promener au marché couvert d’Albinque, sur la place du 8 mai 1945 ou encore sur la Place Soult. Cette effervescence de restaurants goûtus, de lieux de repos exquis et de cadres naturels parfaitement atypiques, sont notamment légitimés par le fait que Castres est une étape inévitable du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Enfin, le tourisme vert est efficacement développé dans la région pour donner à voir et pour faire profiter à tout un chacun, des paysages du Tarn qui sont, à bien des égards, d’une beauté effusive, vive et évanescente.

Saveurs

Aux confins de la cuisine languedocienne et gasconne, il fallait une spécialité plutôt basique pour fédérer : l’ail rose de Lautrec. Cet ail a la particularité d’avoir un goût à la fois prononcé et peu agressif. Mais il y a aussi le jambon de Lacaune, la saucisse de Lacaune, le veau du Ségala ou encore l’agneau fermier du pays d’Oc.

Mais le Tarn c’est aussi beaucoup de vins très appréciés des français et à l’étranger, comme l’AOC Gaillac, ainsi que des fromages qui s’y associent avec une grande élégance, comme le Roquefort qui, même s’il est totalement affiné à Roquefort-sur-Soulzon, n’est produit qu’à partir de lait produit dans le Tarn, au terme d’un travail d’élevage ancestral.

Enfin, pour nommer quelques spécialités gourmandes, il faudra aller chercher dans les pâtisseries tarnaises et choisir une poumpet et une croustade. Le premier se présente sous la forme d’un carré de pâte feuilletée, garni de citron ou de bergamote. La croustade, elle, se présente bien plutôt comme une sorte de tourte de pâte feuilletée aux pommes confites, ou à la poire.

Le Saviez-vous ?

Le Pont Vieux d’Albi porte ses années avec fierté et les exhibe: il a intégré, au fil des années, des matériaux de toutes les époques, si bien qu’il est composé à la fois de pierres et de briques.

Jean Jaurès est né à Castres et vécu son enfance là-bas.

Président du Conseil Départemental

Monsieur Thierry Carcenac

Né le 19 décembre en 1950 (73 ans) à Lescure-d'Albigeois (Tarn).
En fonction depuis le 22/02/1991. Il est également Sénateur du Tarn depuis le 28 septembre 2014. Et Il est aussi Conseiller général du canton d'Albi-Nord-Est depuis le 29 mars 1979
Nuance politique : Parti Socialiste (PS).

Courriel : [email protected]

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