Pas de Calais : Préfecture et conseil départemental

Département illustration

Bienvenue dans le département du Pas de Calais (62) qui se situe dans la Région Nord Pas de Calais Picardie. La ville administrative la plus importante (chef Lieu) est Arras.
Le département du Pas de Calais est composé de 78 conseillers départementaux. Le Conseil Général du Pas de Calais intègre 7 arrondissements, avec 39 cantons.

Découvrez la liste des mairies dans le département du Pas de Calais, ainsi que les résultats des élections cantonales 2011 dans le département du Pas de Calais (62).

Le département du Pas de Calais en bref

Habitants 1 463 628 (en 2012)
Communes 894
Surface 6671 Km² (219 Hab/Km²)
Région Nord Pas de Calais Picardie
Chefs-lieux

Le département du Pas de Calais en quelques mots

L’histoire du Pas-de-Calais est profondément désolée jusqu’à ce qu’ils entrent en grâce lors de la révolution industrielle. Malheureusement ils essuient aujourd’hui le contrecoup d’une reconversion mal engagée.


Il y fait un climat océanique qui implique un écart thermique peu important, un ensoleillement timide et des précipitations fréquentes, mais peu abondantes.


L’économie du département repose encore beaucoup sur son industrie, ce qui doit tendre à se transformer dans les années à venir. Un chômage élevé (12.9% en 2015) explique la perte de vitesse du Pas-de-Calais, bien qu’il fasse partie de la 4ème région contributrice de France.


Allez visiter le Pas-de-Calais, mais surtout, avant de longer le littoral et de profiter de Boulogne-sur-Mer, faites une halte à Arras ainsi qu’à Calais, pour vous délecter de deux villes magnifiques, aux histoires impressionnantes.


Le Pas-de-Calais, c’est aussi le nord : on n’échappe pas à leurs délicieuses moules-frites, à leur Maroilles et à l’emblème du département : le chicon !


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Histoire et situation géographique

Le département du Pas-de-Calais fait partie de la région Nord-Pas-de-Calais et sa préfecture est la belle ville d’Arras.

Alors que César occupe la vallée de la Somme après une victoire écrasante sur tous les peuples de Gaule en 57 avant notre ère, les Morins et les Atrébates se soumettent à l’envahisseur sans beaucoup plus de résistance. Ils se suppléèrent alors à la cité de Reims devenue la capitale de la Gaule Belge par l’impériale décision de l’empire romain.

Jusqu’au IVe siècle, le Pas-de-Calais est assommé par les taxes, mais profite d’une dynamique gallo-romaine exceptionnelle. Le commerce et l’agriculture connaissent une poussée sans précédent. Malheureusement, le département subit une série d’invasions et de ravages dont celle des Francs en 276 de notre ère, nos ancêtres qui n’avaient alors pas encore l’intention de constituer un royaume tel qu’on le connaît. Dès lors, l’évangélisation du territoire du Pas-de-Calais se fait rapidement et on voit d’ores et déjà émerger des diocèses qu’on reconnaît aujourd’hui : Arras et Thérouanne.

Toute la période qui sépare les Pas-de-Calaisiens du XIème siècle est faite de désolation à cause des invasions normandes qui ne cessent de déferler sur ses terres. Fort heureusement, les grands souverains flamands qui reprirent le flambeau apportèrent un nouveau souffle au département qui put profiter de leur talent de commerçants ! C’est dans ce ferment que s’élève un mouvement qui fera de la région l’une des plus dynamiques d’Europe, à la suite de l’inclusion de l’Artois au royaume de France grâce à Philippe Auguste. Une fois de plus cependant, les fléaux s’abattent sur le pauvre département du Pas-de-Calais qui essuie les ravages de la Peste dans une mesure qui dépasse l’entendement aujourd’hui. Elle dura notamment un temps relativement exceptionnel pour l’époque étant donné que l’épidémie y cessa à la fin du Moyen-Âge.

Alors que la mort noire disparait, c’est au tour de Charles Quint de choisir le « Patz-de-Calais » (désignant initialement l’espace qui séparait la France et l’Angleterre) comme champ de bataille. Arras en subit le plus les fureurs, autant que celles de la Terreur qui y trouve l’un de ses sièges les plus confortables en 1790. Enfin, en 1841 des sites miniers de charbon sont découverts à Oignies, ce qui signa le début d’une ère industrielle particulièrement florissante dans le département. Malheureusement, les revers de la modernisation y ont été ressentis avec une importante amplitude.

Climat

Le climat dans le Pas-de-Calais est de nature océanique et l’amplitude thermique y est faible, quoi qu’en disent les nombreux stéréotypes sur cette région, il n’y fait pas spécialement froid ! En effet, on note une moyenne hivernale de 3.5°C et une moyenne estivale allant jusqu’à 16°C, ce qui n’est pas des mauvaises températures pour un département qui a la réputation de ne jamais dépasser le 0 emblématique ! Cependant, on ne pourra réhabiliter pour eux le nombre d’heures de soleil qui reste toujours assez discret, avec une moyenne annuelle de 1628 heures. Quant aux précipitations, elles y sont soutenues tout au long de l’année, et d’une quantité moyenne, entre 700 et 750mm.

Economie, entreprise, agricole, industriel

Comme nous l’avons vu lorsqu’on a parlé de l’histoire du Pas-de-Calais, le département a profité d’une très bonne ère industrielle qui lui a permis de faire croître des villes aussi emblématiques qu’Arras et Calais. Malheureusement, cette dynamique ne s’est pas maintenue et a dû faire l’objet d’une reconversion.

Tout d’abord, revenons-en aux racines : le Pas-de-Calais est le seul département où des villes comme Arras recensent une consommation plus importante en bière qu’en eau. L’activité brassicole y est donc plus que primordiale, et ce, depuis le VIIème siècle ! Cependant, la production belge ayant fait beaucoup d’ombre à la bière du département, on constate un déclin radical des exploitations, au profit d’autres produits comme le chicon (endive), qui y est produit en quantités astronomiques : 200 000 tonnes par an, pour 55% de la population mondiale !

En ce qui concerne le secteur secondaire, il est en crise comme chacun le sait. Cependant, malgré ce statut de difficulté sensible à la reconversion, l’industrie recouvre encore aujourd’hui une grande part de l’activité du département. Elle recense à elle seule 65 800 salariés, constituant 31% des emplois du Pas-de-Calais. Un pourcentage assez exorbitant surtout si on consulte son degré de tertiarisation qui n’a réussi aujourd’hui à atteindre que les 2/3 des emplois, ce qui est assez faible au regard du reste du territoire qui dépasse aisément en moyenne les 75%.

Le Pas-de-Calais fait partie malheureusement des départements au taux de chômage les plus élevés de France puisqu’il s’élevait en 2015 à 12.9%.

Attractivité touristique

Le Pas-de-Calais regorge de charmes et de très beaux endroits à découvrir, plus encore que notre cinéma a bien voulu en faire connaître.

Arras dénote par rapport aux autres villes du nord comme Lille, mais elle est solidaire aussi de l’esprit du Nord-Pas-de-Calais. Cette solidarité se ressent dans l’esprit qui remplit la cité, cette dynamique jeune et impétueuse, autant que la tradition culinaire et l’organisation du tissu urbain. La Place des Héros et ses arcades régulières donnent l’impression d’une petite ville en fête, où un carnaval et des célébrations ne demandent qu’à s’inviter. Les nombreux estaminets de la ville vous feront découvrir la chaleur du Pas-de-Calais et son entrain, autour d’une bonne bière de pays ! Cependant, Arras est aussi une ville exceptionnelle grâce à ses deux magnifiques places du Beffroi et de la Citadelle, toutes deux recensées au patrimoine mondial de l’UNESCO !

Enfin Calais, la porte vers l’Angleterre, est aussi une ville qui doit attirer notre intérêt. Sa situation fait d’elle un espace de transition où toutes les rencontres sont permises et où les événements abondent. D’un autre côté, quand on a un si beau Théâtre que le Théâtre National de Calais, pourquoi s’en priver ?

Saveurs

La tradition a la peau dure dans le Pas-de-Calais, tant et si bien que lorsqu’elle est partagée, elle est indéboulonnable ! En effet, les moules-frites sont plus qu’une institution dans le Pas-de-Calais, il s’agit d’un emblème et d’un art de préparation ! Le Calaisis ne s’en laissera jamais distraire, et quiconque aime ce plat, sait qu’il faut à tout prix en profiter lorsqu’on passe par le département.

Le chicon, autre symbole du département qui fait pousser 80% de la production nationale, y est cuisiné à toutes les sauces. Mais la plus connue reste l’endive au jambon, petit plat du dimanche dont tous les enfants raffolent !

Enfin, la Mimolette, le Maroilles et la boulette d’Avesnes sont tous les trois les fromages qu’on déguste au couteau, ou cuisinés chez votre petit estaminet du coin. Il vous sera interdit de repartir de là, sans y avoir goûté !

Le Saviez-vous ?

La Côte d’Opale, principal lieu touristique côtier du département, tire son nom de sa lumière chimérique qui fascina même Turner qui peignit de nombreuses toiles en s’en inspirant.

Les habitants des départements du nord portent depuis des siècles le sobriquet de « Boyaux rouges ». Nous ne savons encore aujourd’hui pas exactement pourquoi.

Président du Conseil Départemental

Monsieur Michel Dagbert

Né le 28 janvier en 1962 (62 ans) à Barlin (Pas de Calais).
En fonction depuis le 23/06/2014. Nuance politique : Parti Socialiste (PS).

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