Essonne : Préfecture et conseil départemental

Département illustration

Bienvenue dans le département de l'Essonne (91) qui se situe dans la Région Île de France. La ville administrative la plus importante (chef Lieu) est Évry.
Le département de l'Essonne est composé de 42 conseillers départementaux. Le Conseil Général de l'Essonne intègre 3 arrondissements, avec 21 cantons.

Découvrez la liste des mairies dans le département de l'Essonne, ainsi que les résultats des élections cantonales 2011 dans le département de l'Essonne (91).

Le département de l'Essonne en bref

Habitants 1 237 507 (en 2012)
Communes 196
Surface 1804 Km² (686 Hab/Km²)
Région Île de France
Chefs-lieux

Le département de l'Essonne en quelques mots

L’histoire de l’Essonne dépend assez fondamentalement de Paris, puisque l’évolution de ses villes et de son économie a longtemps reposé sur le développement de ses routes commerciales, initiées à partir des installations réalisées initialement par les Romains.


Le climat du département est de nature océanique dégradée, voire même tempérée. Il est donc assez doux, et présente une pluviométrie assez raisonnable.


L’économie de l’Essonne est sensiblement liée à la capitale puisqu’une partie non négligeable de masse salariale du département migre quotidiennement vers la capitale. Cela entraine une prépondérance du secteur tertiaire aux dépens des deux autres.


Le tourisme de l’Essonne est assez peu développé puisque Paris en draine la quasi-totalité. Cependant, il n’en est pas moins qu’il y a toujours un patrimoine remarquable à découvrir entre ses nombreux châteaux et ses parcs.


Historiquement, le département a été le fournisseur maraîcher de Paris. Partant de là, une grande variété de produits est encore produite dans l’Essonne, dont le cresson qui est à la base de la fameuse quiche au cresson et du vin de cresson.


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Histoire et situation géographique

Le département de l’Essonne fait partie de la région Île-de-France et son chef-lieu est la ville d’Évry.

Comme le reste de l’Île-de-France, l’Essonne a été habitée très tôt dans l’histoire de l’humanité, comme en attestent par exemple les menhirs dans la forêt de Sénart, ou encore les silex taillés qui ont été retrouvés un peu partout dans le département. Au temps des gaulois, l’Essonne constituait le territoire limitrophe et composite entre les Parisii et les Carnutes, connus pour leur extrême pratique de la religion celtique. Lorsque les romains arrivèrent, ils firent comme ils ont fait partout ailleurs en Gaule : ils dynamisèrent le département et édifièrent des villes et des oppida desquelles Arpajon est notamment issu.

Tout comme Lutèce au même moment grâce à Saint Denis, l’Essonne a été évangélisée de telle sorte qu’au VIème siècle, presque tout le département était de profession chrétienne. Dès lors sont édifiées une flopée d’églises et d’abbayes dont on peut encore aujourd’hui visiter les restes ou le devenir. A cet instant, Étampes, le chef-lieu du département d’aujourd’hui, a connu la fureur des dissensions qui ont existé entre les fils héritiers de Clovis et leur descendance. Clotaire II et Thierry II s’y affrontèrent en 604 de notre ère. En réponse à cette tension qui ne se résolvait que par les armes, les premiers châteaux forts furent mis en chantier au Xème siècle, période identique à celle où les Vikings multipliaient les raids. Ils firent notamment quelques ravages à Corbeil Essonnes, par où passaient des routes commerciales d’une importance cruciale. C’est après cette épreuve que le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle a été pour la première fois accompli, avec un premier arrêt à la basilique de Notre-Dame-de-Bonne-Garde à Longpont sur Orge en Essonne.

Autre événement remarquable ayant eu lieu en Essonne : le traité de Corbeil de 1258 qui a déterminé les frontières du royaume de France et du royaume d’Aragon. Partant de là, le département attira l’attention royale pendant encore des siècles, à tel point que les Moulins du roi y furent installés. De même, étant l’un des berceaux du culte chrétien, les templiers s’installèrent longtemps dans le département. Comme nous l’avons dit, les routes commerciales ont été mises en valeur très tôt par les Romains, et c’est au XVIème siècle que l’Essonne en a pleinement profité, lorsque Corbeil, Arpajon et Méréville se sont le plus développés.

Au cours de la Fronde, Étampes a aussi joué un rôle d’une importance cruciale puisque c’est là que s’est déroulée la deuxième bataille d’Etampes, remportée par Turenne avant sa déchéance qui ne le mena cependant pas à l’exécution comme le prince de Condé.

Lors de la Révolution Française, un réseau postal parsemé d’hôtel-Dieu ont rendu le ralliement du département autrement plus rapide que pour le reste de la France. En 1792, l’Essonne faisait toujours partie de la Seine-et-Oise. Il a fallu attendre le 19 septembre 1967 pour que Paris réorganise ses arrondissements et que le département de l’Essonne soit réellement créé.

Climat

Le département de l’Essonne profite d’un climat tempéré, à la limite de l’océanique dégradé.

Cela apporte des conditions climatiques plutôt agréables et assez représentatives des moyennes nationales. Ainsi, il y fait en moyenne 16°C en été et 3°C en hiver, pour un ensoleillement un poil en dessous de la moyenne nationale, de sorte que l’Essonne se classe régulièrement entre la 50ème et la 60ème place des départements les plus ensoleillés.

Pour ce qui est des intempéries, le centre climatique de Brétigny-sur-Orge recueille une moyenne de 600 millimètres par an, soit un peu moins que la moyenne nationale qui s’élève approximativement à 700 millimètres.

Economie, entreprise, agricole, industriel

Le fait que le département de l’Essonne fasse partie de l’Île-de-France est aussi bien acté par son statut économique étant donné que pour ce qui est de l’agriculture, seulement 0.2% de la masse salariale, soit 1 062 agriculteurs exploitants profitent de l’espace départemental cultivable. Autant dire que cela n’est vraiment pas grand-chose, à l’échelle des 427 000 emplois occupés dans le département.

Au niveau industriel, il y a plusieurs parcs industriels disponibles pour l’entrepreneuriat de haute technologie comme à la Croix Blanche notamment. Cependant, force est de constater qu’en raison de sa proximité avec la capitale, l’Essonne voit une grande partie de son potentiel employable migrer quotidiennement vers Paris. Avec Boulogne-Billancourt au nord-est, Orly dans le centre-nord et Évry au nord-est, cela s’entend plutôt aisément.

Le tertiaire reste néanmoins le nerf de l’emploi dans le département, puisqu’il concentre plus de 81.5% des activités. Encore une fois, cela a trait à la proximité avec la capitale notamment, non seulement par rapport au tourisme, mais aussi pour fournir les prestations nécessaires à l’ensemble de la population résidente.

Le taux de chômage de l’Essonne reste l’un des plus faibles de France puisqu’il reste à 7.9% au dernier trimestre 2015.

Attractivité touristique

En raison de sa vocation très résidentielle, l’Essonne n’est pas spécialement réputée pour ses qualités touristiques. Cela a encore une fois trait à la proximité de Paris qui draine une grande partie du potentiel touristique. Il n’en reste pas moins que le département regorge de richesses patrimoniales, dont de très beaux châteaux et des parcs à couper le souffle.

Le premier qu’il vous faudra visiter reste le château de Chamarande. Construit en 1654, il est aujourd’hui reconverti en centre d’art contemporain, au milieu de 98 hectares ouverts au public, pour une ambiance aussi reposante que chamarrée. Puis vous pourrez visiter le Château de Saussay, de la même période, mais dans un style architectural plus massif et immaculé, il a la particularité d’avoir été la sublime résidence du barbier de Louis XI, Olivier le Daim. On peut dire que ça s’appelle réussir dans la vie ! Enfin, le Château de Beauregard achèvera de compléter les différents styles châtelains de l’Essonne, puisque toute une partie de l’édifice a été réalisée dans des tons orientaux. Mais il y a aussi des parcs remarquables où se promener, comme le parc des Grottes de Juvisy sur Orge où lesdites grottes font partie des espaces protégés du département, abritant pas moins de 21 espèces rares d’arbres protégés.

Saveurs

L’Essonne a longtemps été le département fournisseurs de plusieurs produits maraîchers pour la capitale. Aujourd’hui, il a gardé cette particularité pour quelques produits d’une qualité séculaires aussi remarquables les uns que les autres ! Nous pouvons notamment citer le potiron rouge-vif d’Étampes, une variété de potiron parmi les plus convoités par les grands restaurants parisiens, autant que le safran du Gâtinais, l’or rouge à la française ! Par ailleurs, le département est l’un des principaux producteurs de cresson de France. De là découlent quelques recettes traditionnelles parfaitement appétissantes ! Nous avons par exemple la délicieuse quiche au cresson, réalisant le parfait équilibre entre le goût prononcé du cresson et le sel du jambon cru. Le département de l’Essonne est même parvenu à réaliser un vin au cresson, une spécialité assez intrigante au demeurant !

Le Saviez-vous ?

De très nombreux écrits littéraires situent leur action en Essonne. Nommons par exemple La Cousine Bette de Balzac, L’Enterrement d’une étoile d’Alphonse Daudet, ou encore dans Le Bout Galeux de Chabrol.

Le Synchrotron du Soleil est un immense centre scientifique circulaire de troisième génération permettant de réaliser des observations sur les rayons X moyens. Il a été inauguré en 2005 à Saint Aubin.

Président du Conseil Départemental

Monsieur François Durovray

Né le 4 mars en 1971 (53 ans) à Paris.
En fonction depuis le 02/04/2015. Il est également Président de la Communauté d'agglomération Sénart Val de Seine depuis le 30 mars 2014. Nuance politique : Union pour un Mouvement Populaire (UMP).

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